Ma vie dévastée après une turbinectomie subtotale
Ma vie a été dévastée par une turbinectomie subtotale.
J’ai 56 ans. En décembre 2021, mon ORL me diagnostique une apnée du sommeil sévère.
Lors d'un deuxième avis ORL, ce praticien me propose d'emblée sans examen complémentaire (endoscopie du sommeil), une turbinoplastie et une vélopharyngoplastie (UVPP).
Je fais confiance, je suis très fatiguée par mes apnées et en janvier 2022, je me fais opérer.
Convalescence très difficile, mon nez guérit difficilement et j'ai une grosse gêne pharyngée.
L'air est encore froid en février-mars, je ne comprends pas pourquoi cet air glacé entre si violemment dans mes poumons...
Mon nez me fait mal quand j'inspire.
Je ne peux plus faire aucune activité, tout m'épuise alors que je faisais du vélo et du sport en montagne.
Au mois d'avril, tant bien que mal, je reprends mon travail d'assistante dentaire en mi-temps thérapeutique.
Au printemps, je fais un scanner de contrôle qui révèle que mes cornets inférieurs ont été coupés à 90 %... Turbinectomie subtotale !
J'avais signé pour une turbinoplastie partielle afin de pouvoir utiliser ma PPC/CPAP.
J'ai un tout petit peu moins d'apnées mais les nuits sont toujours aussi compliquées. Je sens le froid bien que nous soyons en été maintenant.
Ma respiration est erratique. L'air s'engouffre trop vite, il m'est difficile de réguler. Je suis fatiguée du matin au soir.
J'ai revu l'ORL qui m’a opérée pour lui exprimer mon mécontentement. Il ne m'a pas entendue. Il m’a dit que j’allais m'habituer.
Six mois après l'intervention, je ne suis plus moi-même : des douleurs permanentes, le nez sec, en dépression, je ne sais pas ce que je vais devenir.
Comment peut-on pratiquer de telles interventions en 2022 !
Un médecin, un chirurgien ont des notions d'anatomie. Comment peuvent-ils supprimer un organe aussi essentiel ?
Est-ce du business, de l'inconscience ? Il faut absolument cadrer ce type de pratiques.
Il m'a détruite.
FC